The Précieuses and the fairy tale vogue were instrumental in asserting the role of women in the literary and cultural panorama of the Grand siècle. Several studies have also observed a connection between these two movements. The aim of this comparative analysis is precisely to highlight the thematic and stylistic parallels between the two phenomena, equally impregnated with ambiguity. The present study analyses three fairy tales from the late seventeenth century: Jeune & Belle (1698) by Mme de Murat, Le Prince Rosier (1696) by Mlle Bernard et Persinette (1697) by Mlle de la Force. The overall structure of the study takes the form of four chapters, as follows. The first chapter explores the ambiguity of the term « précieux », by examining the crystallisation of its negative connotation with the rise of the literary movement that emerged from the salons of Mme de Rambouillet and Mlle de Scudéry. In particular, we have selected the three most representative works to illustrate the criticisms that were raised by contemporaries: La Prétieuse (1656-1658) by Michel de Pure, Les Précieuses ridicules (1659) by Molière et Les Dictionnaires (1660-1661) by Antoine Baudeau de Somaize. Consequently, the second chapter focuses on the genesis and the official canonisation of the fairy tale through the dissemination of printed collections. Therefore, we turn our attention to its impact in the development of an autonomised literary field open to the wider participation of women, before exploring the thematic and linguistic aspects that allow us to link the two phenomena. The third chapter then presents a general overview of the plots of the tales in our corpus ant the biographical backgrounds of Mme de Murat, Mlle Bernard and Mlle de la Force. Finally, we propose a comparative analysis with the aim of highlighting the echoes of the Précieuses found in their tales by comparing them with the works of Mlle de Scudéry and Mme de la Fayette.

La Préciosité et la vogue des contes de fées ont joué un rôle essentiel dans l’affirmation des femmes au sein du panorama littéraire et culturel du Grand siècle. En outre, plusieurs études ont remarqué l’existence d’un rapprochement entre ces deux courants. L’objectif de la présente analyse comparative vise précisément à révéler la proximité thématique et stylistique entre ces deux phénomènes, également imprégnés d’ambiguïté et des simplismes. Cette étude propose donc d’analyser trois contes de fées de la fin du XVIIe siècle : Jeune & Belle (1698) de Mme de Murat, Le Prince Rosier (1696) de Mlle Bernard et Persinette (1697) de Mlle de la Force. Ce travail a été structuré en quatre chapitres. Le premier chapitre explore l’ambiguïté du terme « précieux », en examinant la cristallisation de sa connotation négative avec l’essor du courant littéraire issu des salons de Mme de Rambouillet et de Mlle de Scudéry. Notamment, nous avons sélectionné les trois ouvrages les plus représentatifs pour illustrer les criticités qui ont été soulevées par les contemporains : La Prétieuse (1656-1658) de Michel de Pure, Les Précieuses ridicules (1659) de Molière et Les Dictionnaires (1660-1661) d’Antoine Baudeau de Somaize. Par conséquent, le deuxième chapitre s’intéresse à la genèse et à la canonisation officielle du conte de fées grâce à la diffusion de recueils imprimés. Nous avons donc porté notre attention sur son impact dans le développement d’un champ littéraire autonomisé et ouvert à une plus large participation des femmes auteurs, avant d’examiner les aspects thématiques et linguistiques qui nous permettent de relier les deux phénomènes. Ensuite, le troisième chapitre présente un aperçu général des intrigues des contes figurant dans notre corpus et les parcours biographiques de Mme de Murat, Mlle Bernard et Mlle de la Force. Enfin, nous proposons une analyse comparative avec le but de mettre en évidence les échos de la littérature précieuse présents dans leurs contes en les rapprochant aux œuvres de Mlle de Scudéry et de Mme de la Fayette.

Les échos de la tradition précieuse dans les contes de fées: une analyse comparative de Jeune & Belle, Le Prince Rosier et Persinette.

CONDINA, CLAUDIA
2023/2024

Abstract

La Préciosité et la vogue des contes de fées ont joué un rôle essentiel dans l’affirmation des femmes au sein du panorama littéraire et culturel du Grand siècle. En outre, plusieurs études ont remarqué l’existence d’un rapprochement entre ces deux courants. L’objectif de la présente analyse comparative vise précisément à révéler la proximité thématique et stylistique entre ces deux phénomènes, également imprégnés d’ambiguïté et des simplismes. Cette étude propose donc d’analyser trois contes de fées de la fin du XVIIe siècle : Jeune & Belle (1698) de Mme de Murat, Le Prince Rosier (1696) de Mlle Bernard et Persinette (1697) de Mlle de la Force. Ce travail a été structuré en quatre chapitres. Le premier chapitre explore l’ambiguïté du terme « précieux », en examinant la cristallisation de sa connotation négative avec l’essor du courant littéraire issu des salons de Mme de Rambouillet et de Mlle de Scudéry. Notamment, nous avons sélectionné les trois ouvrages les plus représentatifs pour illustrer les criticités qui ont été soulevées par les contemporains : La Prétieuse (1656-1658) de Michel de Pure, Les Précieuses ridicules (1659) de Molière et Les Dictionnaires (1660-1661) d’Antoine Baudeau de Somaize. Par conséquent, le deuxième chapitre s’intéresse à la genèse et à la canonisation officielle du conte de fées grâce à la diffusion de recueils imprimés. Nous avons donc porté notre attention sur son impact dans le développement d’un champ littéraire autonomisé et ouvert à une plus large participation des femmes auteurs, avant d’examiner les aspects thématiques et linguistiques qui nous permettent de relier les deux phénomènes. Ensuite, le troisième chapitre présente un aperçu général des intrigues des contes figurant dans notre corpus et les parcours biographiques de Mme de Murat, Mlle Bernard et Mlle de la Force. Enfin, nous proposons une analyse comparative avec le but de mettre en évidence les échos de la littérature précieuse présents dans leurs contes en les rapprochant aux œuvres de Mlle de Scudéry et de Mme de la Fayette.
The echoes of the Précieuses in French fairytales: a comparative analysis of Jeune & Belle, Le Prince Rosier and Persinette.
The Précieuses and the fairy tale vogue were instrumental in asserting the role of women in the literary and cultural panorama of the Grand siècle. Several studies have also observed a connection between these two movements. The aim of this comparative analysis is precisely to highlight the thematic and stylistic parallels between the two phenomena, equally impregnated with ambiguity. The present study analyses three fairy tales from the late seventeenth century: Jeune & Belle (1698) by Mme de Murat, Le Prince Rosier (1696) by Mlle Bernard et Persinette (1697) by Mlle de la Force. The overall structure of the study takes the form of four chapters, as follows. The first chapter explores the ambiguity of the term « précieux », by examining the crystallisation of its negative connotation with the rise of the literary movement that emerged from the salons of Mme de Rambouillet and Mlle de Scudéry. In particular, we have selected the three most representative works to illustrate the criticisms that were raised by contemporaries: La Prétieuse (1656-1658) by Michel de Pure, Les Précieuses ridicules (1659) by Molière et Les Dictionnaires (1660-1661) by Antoine Baudeau de Somaize. Consequently, the second chapter focuses on the genesis and the official canonisation of the fairy tale through the dissemination of printed collections. Therefore, we turn our attention to its impact in the development of an autonomised literary field open to the wider participation of women, before exploring the thematic and linguistic aspects that allow us to link the two phenomena. The third chapter then presents a general overview of the plots of the tales in our corpus ant the biographical backgrounds of Mme de Murat, Mlle Bernard and Mlle de la Force. Finally, we propose a comparative analysis with the aim of highlighting the echoes of the Précieuses found in their tales by comparing them with the works of Mlle de Scudéry and Mme de la Fayette.
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/20.500.14240/164865