La donna e la "razza". Nascita e sviluppo di un immaginario coloniale.

Le mémoire traite de la représentation des africains en général et notamment des femmes africaines dans les colonies italiennes, l'usage qui en a été fait par le pouvoir colonial et les développements qu'il y a eu pendant le fascisme. Le premier chapitre traite entièrement les études postcoloniales, en cherchant à souligner les éléments de qualité et ceux qui ont ajouté à l'analyse sociale, sans cependant omettre les polémiques qui les concernent. Le deuxième chapitre s'occupe de la construction de l'imaginaire colonial italien durant l'âge libéral. La section vise d'abord à analyser les stéréotypes racistes et sexistes déjà présents dans la tradition populaire des italiens avant même le début de l'expérience coloniale. Cet imaginaire est déjà présent pendant le processus d'unification avec le Sud de l'Italie. A partir de la prise du pouvoir d'Assab, l'Afrique est révélée aux Italiens à travers les ethno-expositions vivantes, la construction de petits villages coloniaux et la propagation massive de cartes postales et de photographies des colonies. Ces efforts n'ont pas un but pédagogique et n'aident pas à une meilleure connaissance des colonies, mais au contraire véhiculent une idée de l'Afrique pleine de stéréotypes et figée dans des représentations imprégnées d'exotisme et érotisme. L'élément érotique qui caractérise la représentation des femmes africaines est considéré un des éléments d'attraction les plus importants qui encourage les hommes italiens à rejoindre les colonies. Ces représentations diffusées par le pouvoir colonial ont eu des conséquences réelles dans les sociétés des territoires coloniaux, dans les violences sexuelles des militaires ou dans les politiques sexuelles mises en place afin de réglementer les relations interraciales et le statut des métissages. Le dernier chapitre concerne l'époque fasciste et les changements de l'iconographie de la femme indigène provoqués par l'émergence d'un racisme biologique qui devient l'idéologie de l'Etat. Est souligné l'importance de la Guerre d'Ethiopie et ses conséquences dans la politique coloniale du Régime, engagé dans la construction d'une nouvelle conscience impériale des Italiens reposant sur le principe du prestige de la « race ». Suite à cela la femme noire devient une sorte d'être immonde, porteuse de maladies vénériennes et malodorantes. Les représentations sensuelles et érotiques présentes jusqu'à la guerre d'Ethiopie sont censurées et condamnées. L'histoire de la chanson « Faccetta nera », la littérature ayant un sujet colonial et l'iconographie concernant la femme africaine sont des éléments utilisés afin de démontrer les changements dans la politique fasciste en raison du soutien à sa politique ségrégative dans les colonies.

La tesi affronta l'argomento della rappresentazione degli africani in generale e della donna africana in particolare nelle colonie italiane, l'utilizzo che ne è stato fatto dal potere coloniale e gli sviluppi che ci sono stati durante il fascismo. Il primo capitolo si sofferma interamente sugli studi postcoloniali, cercando di sottolinearne gli elementi di qualità e gli apporti nell'analisi sociale ma senza comunque tralasciare le polemiche che li riguardano. Il secondo capitolo è dedicato alla costruzione dell'immaginario coloniale italiano dell'età liberale. All'inizio si propone di analizzare gli stereotipi razzisti e sessisti già presenti nella tradizione popolare degli italiani ancora prima dell'esperienza coloniale. Quest'immaginario è già presente durante il processo di unificazione nei confronti del Meridione. Dalla presa del potere di Assab in avanti l'Africa viene fatta conoscere agli italiani attraverso le etno-esposizioni viventi, la costruzione di villaggi indigeni e la diffusione di cartoline e di fotografie dalle colonie. Queste iniziative non hanno uno scopo pedagogico e non aiutano a migliorare le conoscenze sulle colonie, ma anzi veicolano un'idea dell'Africa e dei suoi abitanti ricca di stereotipi e fissate in rappresentazioni intrise di esotismo ed erotismo. L'elemento erotico che caratterizza la rappresentazione delle donne africane è uno degli elementi di attrazione più importanti che spinge i maschi italiani verso le colonie. Le rappresentazioni diffuse dal potere coloniale sulle donne si concretizzano nelle violenze sessuali e nelle politiche sessuali messe in atto nelle colonie volte a regolare i rapporti interraziali e lo status dei meticci. L'ultimo capitolo riguarda l'epoca fascista e i cambiamenti nell'iconografia della donna indigena causati dall'emergere di un razzismo biologico che diventa ideologia di Stato. Viene sottolineata l'importanza della guerra d'Etiopia e le sue conseguenze nella politica coloniale del Regime, impegnato a costruire la nuova coscienza imperiale degli italiani basata sul prestigio della ¿razza¿. A seguito di ciò la donna nera perde i tratti sensuali dell'esotismo per caricarsi di una serie di rappresentazioni negative, un tempo minoritarie, che vengono riprese per sostenere la nuova politica fascista. La donna africana diventa un essere immondo, portatrice di malattie veneree e maleodorante. L'immaginario dell'età liberale che la riguardava viene censurato e condannato. La vicenda della canzone ¿faccetta nera¿, la narrativa di carattere coloniale successiva al 1936 e l'iconografia che riguarda la donna africana sono tutti esempi che riporto a dimostrazione del mutamento della politica fascista in funzione della politica di segregazione che porta avanti.